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Notre histoire

Le Tennis Club de Paris a été fondé en 1895 par un groupe d’amis polytechniciens dont les plus fervents animateurs furent Armand MASSON et Paul LECARON.

Le TCP est le premier club français à avoir eu des courts couverts. Situé 2 rue de Civry, à l'angle du boulevard Exelmans, le club comprenait alors 4 courts couverts en parquet et 5 courts extérieurs en terre battue.
Avant la Première Guerre mondiale, de nombreux champions de l'époque jouaient au TCP : AYME, VACHEROT, GOBERT, DECUGIS, puis durant les années vingt, les quatre fameux Mousquetaires : BOROTRA, BRUGNON, COCHET et LACOSTE.

Le TCP s’organisa et construisit ses statuts en tant qu’association régie par la loi de 1901.
Albert CANET en fut le premier Président, il devint par la suite Président de la Fédération Française de Lawn Tennis.
A la suite de son décès en 1930, Jean BOROTRA accéda à la présidence du club.

C'est en 1934 que Jean BOROTRA, aidé par Georges GLASSER, Gabriel GUY, Pierre CANDELIEZ et Robert FOULON, Secrétaire Général de la Fédération Française de Lawn Tennis, entreprit de convaincre le gouvernement, la Ville de Paris et les fédérations sportives, de la nécessité de construire un grand stade multisports comme il n'en existait pas alors en Europe.
Cette opération se concrétisa et en 1938, le TCP s'installait dans ses locaux actuels.

De septembre 1939 à mai 1940, le TCP vécut "au ralenti" sous la conduite attentive de Robert FOULON.
Le 15 septembre 1943, douze bombes de 500 kilos, qui visaient les usines Renault toutes proches, détruisirent le club à 80%.
Dès la fin de la guerre, Pierre CANDELIEZ, Président du TCP aidé de son Comité et soutenu vigoureusement par la Fédération Française de Lawn Tennis, mit tout en œuvre pour obtenir de la Ville de Paris la reconstruction du complexe.

Dans le but de recueillir les fonds nécessaires à la reconstruction, Jean BOROTRA, auréolé de ses titres obtenus dans le monde entier et de ses 6 victoires en Coupe Davis, entreprit en 1947 une tournée d’exhibition au quatre coin de la planète.

C'est en 1950, alors que le club venait de récupérer ses nouvelles infrastructures, que le TCP obtint son 1er titre de champion de France par équipes.
En 1970, sous la présidence de Gabriel GUY, le club connait un nouveau bouleversement avec la construction du périphérique. Coupé pratiquement en deux, le club "bascule" alors à la frontière de Boulogne-Billancourt  tout en restant sur le territoire parisien.

Sous la présidence de Jean-Pierre COURCOL,  le club a connu une période particulièrement faste. Trois titres féminins seront remportés en 1988, 1989 et 1990, et un titre masculin en 1987.

En 1997, Le TCP fête son centenaire et intègre le groupe des grands clubs historiques du Tennis Français.

Depuis 2005, avec l’arrivée d’une nouvelle équipe dirigeante toujours en place, le club a négocié le renouvellement de sa concession auprès de la Ville de Paris et s’est engagé dans un programme de rénovation et de modernisation des infrastructures répondant à un double objectif : renforcer l’offre loisir et la qualité de service aux membres, tout en réaffirmant sa vocation sportive, ses ambitions de formation et son statut de haut niveau.

Les installations se sont ainsi progressivement transformées : changement de surface (plus favorable aux membres et aux entraînements), couverture hivernale de six courts en terre battue, création d’un plateau de fitness et de gymnastique/musculation, nouveau restaurant et création d’une terrasse supplémentaire, création de nouveaux espaces de détente dont le plus récent, un nouveau jardin le long des courts extérieurs.

La politique sportive est parallèlement incarnée par ses championnes et champions qui défendent les couleurs du TCP au sein de la Division Nationale réunissant les clubs d’élite français aux mois de novembre et décembre de chaque année, mais aussi par les nombreuses équipes de jeunes et de toutes catégories qui représentent le club sur tous les courts de Paris et de France.

C’est aujourd’hui avec la mention « un club pour la vie » que le TCP s’affiche, une signature qui parle de tradition et d’avenir, de transmission et d’un véritable lieu de vie pour ses membres.